
Je suis une femme sauvage lorsque je m’autorise à vivre en conscience et de manière libre. Lorsque je n’ai plus honte de mes comportements, même ceux qui vont à l’encontre du « bien », parce que je sais au fond que le bien et le mal sont des projections de l’ego.
Je suis une femme sauvage lorsque j’accepte d’aller vivre les polarités humaines de chaque expérience. Tantôt je jouis, tantôt je rugis, et puis un jour, je suis au centre et je vois que tout ça était parfait. Je peux lâcher et m’ouvrir à un nouveau jeu de polarité.
Est-ce que je m’honore lorsque je ne laisse plus les autres me définir ? Ou justement est-ce que c’est dans cet espace inconfortable dans lequel je les laisse me définir que je peux jouer et grandir? Jouer aux jeux de l’ego qui se braque, qui rejette, qui se débat, qui justifie. Je reconnais tes mots comme faisant écho à la voix de mon âme. Je respire dans cet espace-là, et j’arrive à y trouver de la joie, de l’humilité, de l’humanité
Je suis une femme sauvage lorsque je ne me compare plus, que j’accepte d’être moi et que je reconnais l’unicité dans mon expérience, quelle qu’elle soit. J’accepte qu’il n’y a aucun autre endroit où je dois me trouver en ce moment présent.
Je suis une femme sauvage dès lors que j’accepte d’être vulnérable, perdue, triste, en colère, addict, lorsque j’accepte d’avoir peur, lorsque j’accepte que j’ai besoin de l’autre pour me reconnaître et avancer.
J’honore mon féminin lorsque je dis non, sans colère, mais avec la puissance de mon bassin. La stabilité de mon yoni. L’affirmation vient de la juste vibration.
Je suis une femme sauvage lorsque je comprends que me choisir et me mettre au service de l’humanité sont les deux faces d’une même pièce. L’un n’est pas possible sans l’autre.
Je comprends que la douceur, la sensualité, la sensibilité sont les clés de ma force et sont les socles de mon désir de servir.
Alors je respire, pour me connecter à la vie, je danse pour éveiller mon corps à la sensualité, je suis de plus en plus présente à cette femme sauvagement humaine.
Et vous, comment y connectez-vous?
Christel
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