
Il existe plusieurs caractéristiques à la pensée pessimiste et autant de pistes que de forme de pensées anxiogènes.
- Réfléchir au lieu de ruminer
Ne plus penser à leurs problèmes n’est même pas envisageable pour quelqu’un anxieux. Au contraire, cela risque d’amener plus de honte et de culpabilité, et dès lors, d’aggraver le problème.
Il s’agit plutôt d’amener la personne à mieux y penser. L’anxieux se centre davantage sur l’horreur à venir que sur la recherche de solution. Il se pose des questions du type « pourquoi encore moi ?? » « Qu’ai-je fait pour mériter ça ?? ». La qualité du discours interne est déterminante dans la persistance des troubles anxieux.
- Eviter de transformer les doutes en certitudes.
Lorsqu’il y a 18 hypothèses possible sur une situation (« mon mari est en retard, c’est certain il a fait un accident, il est mort et je me retrouve veuve, seule avec deux enfants »). Cette hypothèse est la seule envisagée et devient la réalité avec laquelle la personne anxieuse va passer l’heure et demie de retard du mari suite à un souci de train et un téléphone qui n’avait plus de batterie…
Ce qui est intéressant est d’envisager les 18 hypothèses probables d’une situation et d’en évaluer la probabilité concrète. Un truc personnel : « Quelle est l’hypothèse qui m’apaise le plus ? Je la choisis tant qu’elle n’est pas infirmée ».
- Voir une catastrophe derrière chaque incident
Mon patron m’a fait une remarque (fait). « Il va s’arranger pour me licencier. Ma femme va e quitter et je vais finir SDF et alcoolique », ce genre de discours et automatique chez les personnes anxieuses, ce qui contribue à créer un état émotionnel disproportionné. Il est donc intéressant de le repérer, et ensuite de le critiquer. Concrètement, quelle est la probabilité que tous ces évènements surviennent l’un à la suite de l’autre ?
Il ne s’agit pas de se dire que le pire ne puisse pas arriver, mais de se rendre compte que statistiquement, 98% des peurs ne se manifestent pas. Ce genre de discours contribue à nous empêcher de faire face quand l’adversité se présente, car cela induit une forme de résignation et peu de moyen sont mis en place pour rester debout.
- Accepter l’incertitude
Les personnes anxieuses ont du mal à faire confiance et se sentent perdues lorsque les situations ne sont pas sécurisées et verrouillées. C’est alors qu’ils vont déployer leurs schémas catastrophes. Or, la méfiance est bien plus aveugle que la confiance, et de surcroit, cette dernière est une meilleure voie d’accès au bonheur…
Ce sont des compétences que vous pouvez entrainer et développer avec beaucoup de bienveillance, un peu de détermination et une dose de persévérance.
Je vous accompagne, sur mesure à déconstruire vos schémas de pensée anxiogènes et pessimistes.
Chaleureusement,
Christel