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Passer à travers la peur?

Merci ! Sans toi, je serai probablement morte dans un ravin ou sur une autoroute… La peur est à pour nous protéger, elle peut vraiment se mettre à notre service… Attention à ne pas lui donner plus de poids que nécessaire !

Laisser un système nerveux entretenir la peur l’empêche de fonctionner de manière optimale. Lorsqu’on est bloqué en Beta supérieur (ce qui correspond aux ondes cérébrales de la peur, du stress, de la colère, de la culpabilité de la  frustration, de l’ impuissance, c’est comme si nous avions notre pied en permanence sur l’accélérateur. Dès lors nous empêchons le corps de se régénérer et nous le conduisons vers un Burn Out- tout est crâmé).

Lorsque j’ai peur, il y a toujours une référence passée… nous allons apprendre comment reformater le subconscient, nos programmes internes pour utiliser au mieux les complexités de notre cerveau!

Trouver une raison de passer à travers la peur est une première étape. Est-ce que tu veux inspirer tes enfants ? Est-ce que tu veux inspirer ta femme ? Ton mari ? Tes amis ? Est-ce que tu veux être fière de toi et te dépasser, quoi qu’il arrive ? Ou est ce que tu en as marre d’en avoir marre ? Marre d’avoir peur et de te laisser diriger par tes émotions ?

Rien d’obligatoire… tu peux aussi choisir de ne pas les regarder et de les laisser diriger ta vie et de continuer à réagir en mode fuite/ combat, c’est-à-dire avec la partie reptilienne, animale.

Ton pourquoi est ton fuel émotionnel, c’est l’énergie qui te permettra de te dépasser ! A 75 % le pourquoi d’excitation qui va te tirer et à 25% le pourquoi de douleur et d’urgence qui te fera hurler : « plus jamais ça !! »

Il ne s’agit pas de la nier ni de s’y complaire, vous vous rappelez l’optimiste réaliste ?

Quel message veut-elle me transmettre ? Quand j’ai peur d’être rejeté, quelle est la partie de moi qui me rejette ? Quand j’ai peur de perdre, qu’est ce que je peux perdre ? Quel est le pire du pire que cette situation peut te faire connaitre ? Va jusqu’au bout du travail, et tu te rendras vite compte que la probabilité réelle que cela arrive est plutôt faible. Encore une fois, rendre les choses claires réduit l’intensité émotionnelle et réduit le facteur irrationnel qui accompagne très souvent cette énergie.

La loi de l’impermanence, veut que tout change sans arrêt, rien n’est figé. Vouloir geler les choses va à l’encontre de la vie elle-même. 

Une deuxième question pertinente à te poser : « Quels sont tous les avantages à la situation que je redoute ? » Il y en à toujours, ceci renvoie à la loi de l’équilibre. Tout est parfaitement équilibré en permanence et penser que l’on va plus perdre que gagner est une illusion. Même si c’est une illusion réelle et parfois très difficile à lâcher, on ne peut que s’incliner face aux lois de la vie… Alors écris ! Ecris tous les avantages de perdre cette situation, cette personne qui te fait tellement peur. Ecris aussi tous les inconvénients à la garder, jusqu’à ce que tu ressentent que à l’intérieur, c’est de plus en plus apaisé, la confiance et la certitude commence à émerger en ton centre…

Le cerveau est extraordinaire, il ne fait aucune différence entre le passé, le présent, le futur, le réel et l’imaginaire. Alors va chercher tous les moments ou dans ton passé, tu as pu faire face à une situation du même style.

La respiration la posture, et les pensées forment le triangle gagnant ! Encore et toujours… Respire et redresse-toi !

Reviens ici et maintenant, les peurs ne peuvent pas subsister dans le moment présent ! La sérénité, la joie, l’Amour, la confiance, la détermination, la certitude, l’inspiration, le partage, la gratitude, sont autant d’émotions qui nous font chuter en alpha et nous ancrent dans le moment présent, le seul endroit où il n’y a aucune raison d’avoir peur (sauf si je me fais attaquer par un tigre, ce qui est tout de même peu probable).

L’attitude de l’optimiste réaliste permet de se préparer au mieux à la situation. Les études en psychologie n’ont cessé de corréler la sensation de maîtrise et la confiance en soi, qui est l’antidote de la peur. Concrètement, que peux-tu faire pour te préparer au mieux, et par conséquent augmenter ta confiance ?

L’exposition progressive au stimulus stressant est très utilisée en psychologie comportementale cognitive est aussi un très bon moyen. Ma peur des araignées a disparu, lorsque, à Bali, je me suis retrouvée avec une araignée grosse comme la paume de ma main pendant trois nuits d’affilée sur mon moustiquaire.

En pratique…  j’ai peur de parler en public. Ok c’est réaliste, je suis invitée et je dois parler devant 150 personnes. Le pire du pire qu’il puisse m’arriver, c’est de me ridiculiser, de perdre mes mots, de begayer, et de me faire huer (au pire, mais plutôt très improbable) …Bon, et alors, ce sera une belle expérience d’amour pour moi. Il est important pour moi que j’affronte cette situation pour être fière de moi et inspirer les gens que j’aime. Je sais que si je n’y vais pas, je serai dan une douleur, avec une mauvaise image  de moi (Le subconscient cherche le plaisir et fuit la douleur)

Est-ce que je peux m’y préparer ? oui ! De manière émotionnelle, je vais lister tous les moments où je me suis exprimée devant ma famille ? mes amis ? un groupe de plus que 3 personnes ?

Est-ce que je peux m’améliorer sur ma respiration ? oui. Ma posture ? oui. Mon discours interne ? oui. La maitrise de mon sujet ? oui. Une autre astuce est l’authenticité. Au pire du pire, si je me trompe, il me suffit de le dire, pour avoir d’une part la sympathie du public (et oui, je suis un être humain) et d’autre part, faire chuter l‘intensité du stress.

Tu as le droit d’avoir peur… Cela fait de toi un être humain, émotionnel, sensible, authentique et accessible. Tout le monde a peur et elle n’est pas à éradiquer… Fais lui un gros câlin et maintenant…a toi de décider combien de temps tu vas rester dedans !

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RIEN NE VA !!

En psychologie, on appelle cela une distorsion cognitive- la tendance à amplifier et à focaliser sur une seule partie de sa vie. – en général, ce qui ne fonctionne pas. Cela est inscrit dans notre cerveau primitif, car à l’époque, l’homme nomade devait toujours être vigilant aux dangers éventuels…

Parfois, j’ai encore cette tendance qui revient… Pour se conforter dans la victime? Pour valider une identité de fille qui se relève «malgré toutes les épreuves»? Parce que c’est mon habitude, et que je suis gérée à 95% par mes programmes automatiques?

Sûrement un peu tout ça à la fois. Alors je respire, et je me repose la question :

« Comment est-ce que je me sens aujourd’hui ? « 

J’aime faire un scan des différentes parties de moi pour savoir qui a besoin de quoi !

Aujourd’hui, et depuis un moment déjà, ma femme se sent épuisée et blessée, elle a besoin de se régénérer.

Quelle est la partie en moi qui peut l’aider ?… Je continue le scan.

Le corps physique est en forme. Dans mon bassin, j’ai pu rencontrer une partie très sage en moi.

Je ressens que c’est elle qui me guide pour le moment, qui me permet de rester debout, de relativiser, de me sécuriser.

Ma petite fille n’est pas très présente non plus. Son excitation d’habitude très présente se fait moins sentir.

Le mental… lui, il me raconte des histoires. Plein d’histoires, il se calme lorsque je respire dans mon bassin, il se calme lorsqu’il sent cette présence sage, qui voit au-dessus des nuages.

Je te propose de faire cet exercice toi aussi ! Prendre le temps de scanner tes parties, retrouver de la force là où tu penses que tu es fragile. Juste prendre un temps de présence avec toi.

Tu as beaucoup de force !

Si tu désires aller t’y connecter en profondeur, je t’y accompagne

Tendrement,

Christel

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De la présence dans le chaos

Je ressens de l’humilité à me laisser traverser par le chaos, le sentir m’envahir, les jambes qui tremblent, le ventre qui se déchire, le mouvement doit se faire.

J’essaie ne pas laisser mes pensées m’emmener et me laisser croire que je ne suis pas assez, pas à la hauteur, trop…., que cette émotion est horrible ou destructrice.

Elle est juste là.

De ne pas la prêter au chaos apparent de l’extérieur non plus. Encore une belle illusion de l’ego.

Puis-je sentir cette présence qui m’accompagne lorsque la vie me permet de glisser dans mes ombres?

Puis-je la sentir comme une douce chaleur qui observe et qui se réjouit presque de mettre la lumière là où je cherche à cacher, à dissimuler, à fuir ou à nier? Là où mes jeux de manipulation cherche à protéger une enfant blessée?

Car en réalité ça ne marche pas. Cela m’enferme juste dans de vieux schémas confortables qui m’empêchent de me dévoiler.

Puis-je me laisser aussi traverser par ma lumière, comme je me laisse traverser par mon ombre?

Je me demande parfois ce qui est le plus difficile et peut-être que « l’heure la plus sombre est celle juste avant l’aube »?

Force et douceur à moi et à toi en cette période qui remue

Christel

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A toi qui me manipules

Tu dis que tu Aimes ton corps et pourtant, encore tu le gaves, tu le forces à se dépasser parfois jusqu’à l’épuisement, tu le mènes à la baguette, tu le pèses et attends de lui de la perfection.

Tu dis que tout va bien parce que tu t’es créé ce personnage qui avance vite, qui transformes, qui te colles à la peau, dont tu te retrouves parfois la victime. Vis, Transforme, Avance !

Tu aimes séduire, c’est tellement facile et ça marche bien. Tu dis que tu veux un enfant, une famille. En réalité tu attires des hommes avec qui ce n’est pas possible.

Tu dis être flexible alors que tout ton corps te montre cette rigidité.

Tu ne fais que survoler les choses, ça manque parfois cruellement de profondeur…

Je vais te dire MERCi. Merci d’exister, de m’emmener, de me faire rire, danser, de ne jamais me lâcher.

Je vais aussi te dire qu’aujourd’hui je t’aperçois sans vraiment te voir.

Je ne cherche plus à te détruire, te forcer, te défoncer.

Je t’aperçois, du coin de l’œil, furtivement, et puis tu m’embarques à nouveau dans tes jeux de manipulation.

Je sens les larmes, tu prends le relais avec ton sourire. Je sens la souffrance, à peine, tu me ramènes dans cette légèreté, avec ta discipline légendaire.

Merci de n’avoir jamais rien lâché, tu ne t’es jamais arrêté d’essayer de me sauver. Tu me fais bouger, danser, jouer, prendre des douches glacées.

Je te fais confiance, je sais que tu vas pouvoir me laisser dans mes profondeurs, sans plus avoir peur que je m’effondre. Alors, tu n’auras plus besoin d’essayer de me sauver, de rire quand j’ai envie de pleurer…lorsque tu te sentiras pleinement en sécurité.

Christel